• Culture Esotérique

     

     

     

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    "La Wicca est parfois considérée comme une religion, mais en général comme une philosophie. Elle inclut des éléments que l'on peut trouver dans nombre de croyances telles que le chamanisme, le druidisme, et les mythologies gréco-romaine, slave, celtique et nordique. Ses adeptes, les wiccans, prônent le culte de la nature, qu'ils dénomment « l'Ancienne Religion » ou encore « Magie Blanche ».

     

     La plupart des wiccans croient en une double déité représentée par une Grande déesse et un Dieu cornu considérés comme des polarités complémentaires et l'incarnation des forces de la nature[3]. Les représentations divines sont multiples et variées, en fonction de la culture prégnante du groupe, par exemple Ceridwenn et Cernunnos, Isis et Osiris, Odin et Frigg, etc.

     

     La Déesse mère : elle symboliserait l'énergie féminine, la nuit, la magie, l'eau, la terre, la fertilité, le chaudron, le pentagramme, la coupe, le miroir. Elle est associée à la lune, astre dominant dans la Wicca, et à ses quatre phases. Les wiccans parlent de la triple déesse dans le sens où des quatre phases de la lune, trois seulement sont visibles :

     

    La lune montante représenterait la jeune fille

     

    La pleine lune : la mère

     

    La lune décroissante : la vieille femme

     

    La lune noire (nouvelle lune) : la mort

     

    Un mythe attribuable tant à la tradition gardnérienne qu'alexandrienne que l'on peut trouver dans « Progressive Witchcraft » au chapitre 3, stipule que la déesse, possédant toutes les connaissances (y compris celle de la mort) aurait séjourné dans le royaume de la mort de qui elle serait tombée amoureuse (la personnification de la Mort est masculine). Les wiccans voient dans la Mort une des manifestations du dieu cornu. 

     

    La nouvelle lune est rarement incluse dans les rites wiccans. Lors de la nouvelle lune, la déesse résiderait au royaume des ombres à des fins de régénération et les wiccans pratiquent à ce moment-là de la magie dite « passive » (méditation, voyance, etc.).

     

    Le Dieu père : il est      associé au feu, à l'air, à la baguette, l'épée, l'athamé, les récoltes, la sexualité, le soleil. Souvent il est représenté avec des cornes, appelé le Cornu, même s'il n'y a aucun lien avec Satan ou toute autre représentation du diable. En réalité, le symbolisme des cornes rappellerait les cornes d'un cerf, ou autre animal, symbole de la nature en elle-même. Souvent associé à Cernunnos (Dieu Celte de l'abondance), aux divinités greco-romaines Faunus ou Pan.

     

    Tel la Déesse, trois aspects principaux lui sont donnés :

     

    Dieu Soleil/de la Moisson.

     

    Dieu Chasseur/de la faune et la flore Sauvage.

     

    Dieu de la Mort/renaissance.

     

    Le dieu mâle peut aussi être double, tel le Roi du chêne (Oak King) et le Roi du houx (Holly King). Selon la mythologie païenne, deux fois par an : aux solstices d'été (Litha) et d'hiver (Yule), les deux dieux s'affronteraient : le roi du chêne amenant la lumière et la chaleur au solstice d'hiver, et le roi du houx le froid et la noirceur au solstice d'été. Les deux rois seraient considérés comme des frères. Bien que semblant opposés, aucun des deux ne reflèterait le bien ou le mal, considérant que « trop, c'est comme pas assez » pour les effets de l'un et l'autre.

     

    Ils croient que « Tout est Un » et que donc le Divin est partout et en toutes choses. Tout doit donc être honoré. Le Dieu et la Dèesse n'étant que des avatars, nous pouvons mettre n'importe quel Dieu sur le couple Divin (Vierge Marie, Jésus, Isis, Jupiter, etc.). En cela, la Wicca est l'une des assemblées de sorciers les plus tolérantes. 

     

    Les fêtes

     

    Sous le nom de « roue de l'année, » la Wicca regroupe vingt-et-une réunions de coven pour célébrer la fluctuation des saisons. Il s’agit d’un calendrier qui prend en compte les cycles solaires et lunaires, ainsi que ceux propres à l’agriculture traditionnelle.

     

    Les vingt-et-une célébrations sont les quatre sabbats majeurs (Samhain, Imbolc, Beltane et Lugnasadh), les quatre sabbats mineurs aux solstices et aux équinoxes (Yule ou solstice d'hiver, Ostara ou equinoxe de printemps, Litha ou solstice d'été, Mabon ou equinoxe d'automne) et les esbats qui sont les treize nuits annuelles de pleine lune."

     

    Source : wikipédia.


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    Extrait du site : http://mythologica.fr

    "Le Samain était une fête celtique encore appelée Saman et Samhain, ou Samonios chez les gaulois.

    Samain ou l' origine d'Halloween.

    Elle marque le début et la fin de l' année celtique, et annonce le début du Temps Noir. En effet Samain n’appartient ni à l’année qui se termine ni à celle qui commence : c’est un jour en dehors du temps qui permet aux vivants de rencontrer les défunts. Et elle permet aussi aux défunts, non réincarnés, de passer dans le monde des vivants pour y retrouver les lieux et les personnes qui leur étaient chers. On situe ce jour au premier Novembre de notre calendrier. Mais comme toutes les principales fêtes celtiques, Samain compte trois jours de solennités : le premier est consacré à la mémoire des héros, le deuxième à celle de tous les défunts, et le troisième est livré aux réjouissances populaire et familiales marquées par des réunions, des banquets, des festins de toutes sortes qui pouvaient se prolonger pendant une semaine.

    La veille de la nuit de Samain, avait lieu la cérémonie de la renaissance du feu. Les propriétaires des maisons éteignaient les feux de l’âtre avant de se rassembler à la nuit tombante sur la place où les druides procédaient à l’allumage d’un nouveau feu sacré en frottant quelques bois secs du chêne sacré. Ils allaient ensuite allumer de grands feux de joie sur les collines environnantes pour éloigner les esprits malfaisants. Puis chaque maître de maison repartait avec quelques braises tirées du nouveau feu sacré pour rallumer un nouveau feu dans l’âtre de sa maison qui devait durer jusqu’à la prochaine fête de Samain et protéger ainsi le foyer tout au long de l’année.

    Dans la nuit du 31 octobre – les fêtes celtes commencent à la tombée de la nuit -, on croyait que le monde des morts, des fées et des sorcières entrait en contact avec celui des vivants. On croyait ainsi que les âmes des défunts revenaient errer autour des maisons des vivants c' est pourquoi on laissait la porte entre ouverte et une place à table et on plaçait des lanternes sur les chemins pour les guider.

    La tradition de Samain n’a pas complètement disparu ni avec la romanisation de la Gaule, ni avec le développement du catholicisme. Et c’est sans doute par référence à cette fête celte que le pape Grégoire IV décida, en 840, de faire du 1 er novembre, le jour de tous les saints. La référence à Samain devenait encore plus claire lorsque, trois siècles plus tard, à la fête des saints et des martyrs, on adjoignit la fête de tous les morts.

    Avec la fête américaine d’Halloween largement entretenue par les médias et la publicité, est apparu Jack O’ Lantern, un personnage tiré d’un conte irlandais. Ivrogne invétéré et avare, Jack réussit à tromper le diable à deux reprises."

    Samhain

    http://fetesetrites.blogg.org/themes-samhain-103772.html


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